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Presse

*2009-VENGEANCES ROMAINES, Le Passage
*2008-JAUNE CARAVAGE, Paris, Le Passage
*2008-ROUGE ABATTOIRE, Pocket
*2007-BLEU CATACOMBES, Paris, Le Passage
*2006-MEDEES, Paris, Le Passage
*2005-VERT PALATINO, Paris, Le Passage
*2003-ROUGE ABATTOIR, Paris, Le Passage
*2003-L'INCONNU DU PARIS-ROME, Paris, Le Passage
éditions Le Passage


2009 VENGEANCES ROMAINES


Le matin du nouvel an, une femme disparaît. Une année auparavant, à Rome, une autre femme a disparu, mais sa fille refuse toujours de le déclarer à la police... Le début d'une nouvelle saison meurtrière ? D'une affaire à l'autre, l'inspecteur Mariella De Luca et sa coéquipière la belle Silvia Di Santo démêlent bientôt un terrible écheveau, où s'entrelacent règlements de comptes familiaux, problèmes d'argent et intrigues politiques. Où surtout, chaque fois, une voix absente semble chercher à se faire entendre... pour crier vengeance.

Radio :
France Inter Un livre dans la poche (Laurent Segui) 8 août 2009

Presse :
Le Monde, 7 août 2009, Rome et ses Roumaines par Gérard Meudal

La Gazette du Nord, 11 juillet 2009, Psyché par Anne-Marie Ducorney

La Repubblica, 13 juin 2009, Nuovi autori italiens en ville par Fabio Gambaro

Le Soir, 6 juillet 2009, Des "Vengeances romaines" dans les années de plomb par Pierre Maury

Web :
Chez Clarabel, 7 juin 2009

2007-BLEU CATACOMBES
Bleu catacombes

Anne-Marie Ducorney "Natures mortes" (La Gazette Nord-Pas de Calais, 12 avril 2007)

Dense et singulier, ce roman au long duquel le temps enlace ralentis irréels, effervescence et urgence étourdit par l'insupportable normalité au coeur de l'oeil du cyclone de la démesure.
Investies de la mission de Judith, de la magie de Circé ou par la folie d'une Ménade, les femmes se font face, s'évaluant sur un changement d'habitude, une intonation, un spasme ou un tee-shirt passé à l'envers dont l'étiquette entrevue reflète une personnalité réversible, au-delà de l'apparence.
(...)
De la disposition des corps décapités à la présentation théâtrale des têtes ou l'ordonnance artistique des ingrdients d'un repas sur un plan de travail, l'auteur agence ces natures mortes comme ses sujets inanimés, âmes perdues se condamnant à ne plus être aimées...
Du grand art.







2006-MEDEES
Médées

Une avocate à la brillante carrière, obnubilée par le désarroi de sa cliente en instance de divorce, livre une bataille féroce pour qu'elle obtienne la garde de sa fille. En moins de vingt-quatre heures de la vie d?une femme, un jeu de miroirs se met en place, dont la mécanique infernale produit une identification entre l'avocate et sa cliente dévorée par la passion amoureuse et abandonnée par son époux qui veut aussi lui enlever l?enfant. Ce jeu du double ne cesse de se multiplier dans des oppositions déchirantes entre la femme et la mère, l'amour et la haine, l'humiliation et la fierté, l'espoir et le désespoir, la résignation et la vengeance. Quant à l'homme, le père, au lieu d?aider la femme dans ces conflits qui la lacèrent, il la désespère en mettant sa féminité en cause. L'histoire se transforme alors en tragédie, et Médée revient.

ALDO NAOURI, Postface, janvier 2005
"Gilda Piersanti, dont on a pu vérifier qu'elle manie avec talent l'écriture du roman policier, nous conte avec le même art deux histoires en miroir. Est-ce pour nous dire que la folie meurtrière est contagieuse? (...) L'économie d'une écriture serrée et d'un rythme haletant refuse de donner la clé ou de désigner un coupable."

LA GAZETTE NORD-PAS DE CALAIS,CAHIER CULTURE, 15 juin 2006
(Anne-Marie Ducorney)
"LA CHAIR DE TA CHAIR. L'introduction donne le ton: funeste; le fait divers claque comme un avertissement; une malédiction collective vieille comme le monde étend sa chape vers l'éternité. (...) C'est donc une histoire de chair: à la glaise biblique soudant l'homme et la femme, Gilda Piersanti préfère s'interroger sur ces corps étrangers se disputant la chair de leur chair respective en une intense tragédie grecque. 'Silence', 'Bruit', 'Fureur': épousant la souffrance paroxystique de Médée l'infanticide, ces Parques impuissantes préfèrent couper un à un les fils de la vie et de la raison. Ces Méduses à la beauté stigmatisées aspirées vers le néant, nous pétrifient, nous, chœur antique qui hurlons avec et contre ces maudites. Quel talent..."

PAGE DES LIBRAIRES, janvier-février 2005
(Aude Samarut, Librairie Le Merle Moqueur, Paris 20e)
"C'est un roman très rythmé, la tragédie monte vite en puissance, il faut d'abord faire face à l'histoire douloureuse de Clara, puis l'intrigue s'emballe. Une des grandes forces de Médées réside dans le fait que jamais Gilda Piersanti ne juge ses personnages, elle ne dévoile pas un modus operandi propre aux mères infanticides. Elle nous fait plonger dans la vie de ses deux protagonistes, nous livre leurs pensées et leurs actes, nous montre qu'avant d'être des mères, Clara et Francesca sont d'abord des femmes, même si leurs gestes meurtriers nous laissent sans voix, abasourdis et horrifiés."

VINCENT EUDELINE
Librairie du Bon Marché
"Une réécriture édifiante du mythe de Médée. Les deux héroïnes de ce roman, victimes non consentantes du rôle que l'on abandonne aux femmes, se libèrent sans remord de destins qui ne leur conviennent plus. Même mère, on reste femme. Mais à quel prix? C'est la question à laquelle répond ce roman implacable, sans occulter jamais les extrémités jusqu'auxquelles un être est capable de parvenir pour échapper au désespoir."

ATMOSPHERES, février 2006
(Elizabeth Barillé) "ENTRE FAITS DIVERS ET DRAME ANTIQUE. Le thriller psychologique hissé au rang de la tragédie."

EPOK, 27 janvier-2 février 2006
"Le roman noir erigé en tragédie classique: l'écrivain italien Gilda Piersanti, auteur de quelques remarquables polars (dont l'excellent Vert Palatino publié l'année dernière chez le même éditeur), s'attaque au mythe de Médée (la mère qui tue ses enfants pour rester femme) à travers le destin croisé (et sanglant!) d'une avocate romaine et de sa cliente. Un texte intense, aux limites du genre."

SANTE MENTALE, février 2006
"Les Médées existent. Même mères Clara et Francesca restent femmes. Dans cet implacable thriller psychologique, l'auteur, à aucun moment ne juge ses personnages ni ne désigne de coupable."

LELITTERAIRE.COM, 18 février 2006
(Violaine Cherrier)
"Habituée aux romans policiers, Gilda Piersanti nous livre ici un roman au rythme effréné et très vif. Tout se déroule en une journée... Sur quelques pages seulement s'enchaînent les retournements de situation invraisemblables qui confèrent un ton très particulier à l'ouvrage. Un mélange qui nous rappelle à quel point la vie est courte et passe rapidement... Grâce à ce mythe retranscrit à notre époque, le lecteur devient le témoin privilégié de la détresse d'un être humain qui sombre peu à peu dans la folie. Francesca, qui s'est fait malgré elle l'avocate du diable, va-t-elle, elle aussi, se perdre dans la folie meurtrière? Se laisser envahir par la passion, la haine, la vengeance et franchir le fossé entre son métier, son rôle de mère et sa position de femme en empruntant la voie criminelle? Tel est le fil conducteur de cette histoire, qui n'est pas sans rappeler certains scénarios de cinéma tels Plein Soleil ou plus récemment Chute libre, relatant la dérive soudaine de jeunes gens vers la folie meurtrière. Nous, nous croyons tous sains d'esprit, mais l'auteur nous montre ici à quel point la frontière est mince entre la folie et la normalité. Une simple ligne à franchir irrémédiablement!"

ROUGE, 5 avril 2006
(Christine Barbacci)
"LA BONNE MÈRE. Comment, en 24 heures, la vie de deux femmes bascule-t-elle dans la tragédie? (...) Depuis Simone de Beauvoir, on savait qu'être mère ne va pas de soi. Ce petit livre, construit à la manière d'un roman policier, sans apporter de réponse définitive ni juger, a le mérite de lever un tabou: celui de la "bonne mère", mais aussi d'interroger les représentations et les comportements des hommes face à leurs compagnes."

LA VOIX DU NORD, 7 avril 2006
(Eric Blaise)
"Un roman noir, opaque, tragique. Une mécanique infernale pour un jeu de miroirs des plus troublants. Gilda Piersanti prend un malin plaisir à tenir son lecteur en haleine, à l'emprisonner dans une intrigue machiavélique avant de l'expulser, nu comme un ver, ivre de coups. (...) Son immersion dans le noir, à la frontière de la folie, est une pépite. Dans MEDEES, l'écriture fiévreuse livre des oppositions à la pelle: femme ou mère, coupable ou victime, mariage raté ou divorce, à chacun de choisir son camp. S'il peut choisir. Tout ici engendre la confusion des sentiments: amour/haine, humiliation/fierté, désir/rejet, chacun se cherche une vérité. (...) Les événements s'emballent, incontrôlables. Car la frontière entre normalité et folie est ténue. Pour peu que le goût de la vengeance embrase votre cerveau, nul ne peut dire qu'il ne sera pas le prochain à basculer de l'autre côté."

LIBRAIRIE LE PAVE DU CANAL, Saint-Quentin-en-Yvelines, Montigny-le-Bretonneux, février 2006 : "L'identification d'une avocate à sa cliente, ce qui en l'espace de vingt-quatre heures va bouleverser sa vie. Le mythe de Médées revisité par Gilda Piersanti, qui jamais ne juge ses personnages, ne peut que nous laisser sans voix... Terrifiant!

HELIE, janvier-février-mars 2007, rubrique "Lu-vu-entendu" (Laure Pécher)
Médées par Laure Pécher

Le titre évoque bien sûr la tragédie ; le roman de Gilda Piersanti s?annonce précisément tragique.
« Il ne faut pas que j'arrête de me parler, mes mots couvriront le bruit de ses coups sur la porte. » La pièce d'Euripide s?ouvre presque par les mêmes mots : « Pourquoi ébranles-tu et forces-tu ces portes. Ta main ne me touchera pas. » Une Médée vouée corps et âme à la vengeance, qui, chez le dramaturge grec, rêve de bouleverser la maison de Jason et, dans le roman contemporain, jouit de la douleur de l?autre : « Ses yeux fous de vengeance et de douleur. J'ai peur qu'il ne me laisse pas le temps de m'en repaître ». Les deux récits commencent par la fin du drame. Le crime a eu lieu, reste à découvrir comment et pourquoi.
Sénèque également a écrit une Médée rappelle l'auteur qui dit s'en être davantage inspirée. Car Gilda Piersanti est partie de la figure mythique dont elle a voulu imaginer l?incarnation moderne. Les exemples ne manquent pas, preuve que les mythes sont éternels. Les femmes infanticides hantent les bulletins d?actualité comme les prisons. Une mère peut assassiner ses enfants, aussi inconcevable que cela puisse sembler. Les Médées ont toujours existé et toujours existeront.
Dans la mythologie grecque, Médée fuit la maison paternelle pour épouser Jason dont elle a deux enfants. Jusqu'au jour où Jason décide de la répudier pour épouser la fille du roi de Corinthe. Pour se venger, Médée la tue, mais tue également ses propres fils, ceux qu?elle a eus de lui.
Schéma classique de la femme bafouée pour qui le bonheur de l?autre déclenche un séisme meurtrier. Chez Gilda Piersanti, ces Médées sont au nombre de deux. L?une avocate, absorbée par son métier, ne voit pas sa vie de couple et de famille se déliter peu à peu. L'affaire qu'elle traite et qui dévore son temps et son esprit est celle d'une femme qui, en plein divorce, se bat pour obtenir la garde son enfant. L'une et l'autre seront déchirées. D?autant plus déchaînées que leur intelligence ne peut les exonérer de toute responsabilité. Elles le savent et, dans leur désir de détruire l'autre, portent leurs coups sur ce que l'autre a de plus cher : les enfants.
Autant le dire, les Médées sont des femmes ordinaires, orgueilleuses et intelligentes, aux névroses clairement identifiées. La Médée antique est dite violente. Les Médées de Gilda Piersanti sont l?une boulimique-anorexique, l'autre se livre à des actes de scarification. Mais au-delà de ces particularismes affleure une vérité terriblement humaine : de l'agrégation de l'orgueil, de la douleur et de la colère naît immanquablement le drame.
Au départ, une simple vengeance, plus consciente qu'on ne souhaiterait le dire : la mère entend priver le père de ses enfants, scénario trop connu des avocats et des juges aux affaires familiales. Il y a maintes façons de priver l'autre de ses enfants, de l'éloignement géographique à la manipulation mentale (dite aliénation parentale) et jusqu'au crime (imputable justement au complexe de Médée), les degrés dans cette privation sont aussi multiples que banales.
Enfin, Médées et Médée sont l'incarnation d?un autre drame : celui de la maternité, négation de la femme. Au Ve siècle avant Jésus-Christ, la Médée d'Euripide affirmait : « Je préfèrerai lutter trois fois sous un bouclier que d'accoucher une seule ». En vingt-cinq siècles, il semblerait que le débat là-dessus n?ait pas vraiment évolué. L'auteur de Médées dit se méfier des assertions psychanalytiques, mais elle soulève une question cruciale, traitée pour ainsi dire par la seule psychanalyse, celle de la mère-femme ou de la femme-mère, de ces deux états qui savent si bien s'exclure hors de tout débat de société. Telle est la force de ce roman ; dans cette transposition on ne peut plus crédible et fidèle du personnage mythique, Gilda Piersanti redonne aux mères le droit d'être femmes et aux femmes celui de ne pas être mères.


MEDEES a été COUP DE COEUR des librairies:
-LA HUNE, Paris, Saint-Germaibn-des-Près
-FNAC, LA DEFENSE

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2005-VERT PALATINO
PRIX POLAR DANS LA VILLE 2006
Nominé "Prix Polar SNCF 5e édition

Vert Palatino

Pourquoi est-elle montée seule sur les terrasses de Corviale, la petite Sara, le soir de sa disparition ? Dans Rome paralysée par des pluies torrentielles, alors que la ville se déchire pour ses deux équipes de football, le nerfs de l?inspecteur principal Mariella De Luca se trouvent mis à dure épreuve. Macabre, cette découverte d?un petit groupe d?archéologue sur la colline du Palatino !

LE FIGARO LITTERAIRE, 17 février 2005
"Sous la plume élégante et précise de Gilda Piersanti, Rome noyée sous des pluies diluviennes, ressemble à une Arche. Fellini en aurait tiré d'admirables images, tristes et magiques, comme celles de "Et vogue le navire". Un polar romain. faisant suite à Rouge Abattoir, roman ténébreux et nostalgique, qui met de nouveau en scène l'inspecteur principal Mariella De Luca... La jeune femme recherche Sara, petite fille disparue, montée seule sur les terrasses de "Corviale", la plus longue barre d'immeubles d'Europe, horreur architecturale des années 70. Impeccable enquête à l?italienne, l?intrigue explore les nébuleux milieux pédophiles, sans pour autant altérer le charme de cette Rome insoupçonnée. A déguster al dente."

LE VIF/L'EXPRESS, 18 février 2005
(Marc Emile Baronheid)
"Le polar féminin n?est plus exclusivement anglo-saxon. En France il reçoit du sang neuf via l?Italie, puisque la Romaine Gilda Piersanti écrit dans la langue de Modiano. Docteur en philosophie, spécialiste de Baudelaire, traductrice des poèmes érotiques de Verlaine, elle a décidé de passer à l'acte romanesque par la porte de l'encanaillement. Avec une réussite enviable."

ZURBAN, 23 février 2005
"Un dealer au crâne fracassé, un faux suicidé tombé d'un HLM, une petite fille disparue, des fichiers pédophiles, une inspectrice de police au bord de la crise et quelques malfrats... On ne s?ennuie vraiment pas à Corviale, un monstrueux immeuble d?un kilomètre de long, construit dans les années 70 au sud-ouest de Rome, théâtre et véritable héros de ce polar italien sur fond de pluie torrentielle, de derby Lazio/AS Roma et de recette détaillée de la raie aux brocolis. Palpitant."

L'EQUIPE MAGAZINE, 19 mars 2005 "TRANSGRESSION. De loin en loin, on croise Batistuta, Totti, quelques supporters de la Lazio dans un décor romain qui balance entre trouvailles archéologiques et grisailles banlieusardes. Une toile de fond sur laquelle Gilda Piersanti tricote une histoire criminelle étourdissante."

ACCOR LE MAGAZINE, avril 2005
"Le coeur du livre, son pouls, son personnage principal, ses nerfs, c'est le Corviale, dit aussi "le palais kilomètre", une barre d'habitation sur les hauteurs de la capitale, impressionnant monolithe né des plans d'un disciple de Le Corbuser. Plus menaçant qu'Alien, plus solide que le Titanic, plus angoissant que l'hôtel de Shining, le Corviale se découvre au fil des pages."

ARTS SOMBRES, juillet 2005
(Cathy Fourez)
"Arrêtons-nous un instant sur Gilda Piersanti qui accorde également une place conséquente à la ville dans ses narrations. Cette Italienne qui habite Paris depuis vingt-sept ans se consacre à l?écriture depuis 1995 et a un goût assez prononcé pour le roman noir. Elle est l'auteur de quelques enquêtes policières qui se déroulent à Rome, dont "Vert Palatino", où se démènent dans une capitale statufiée par des pluies torrentielles le commissaire Lino D'Innocenzo et l?inspecteur principal Mariella De Luca. Les quatre histoires qui composent cet ouvrage et qui sont imbriquées dans l'univers du polar prennent forme au fil des saisons qui ponctuent une année. Chaque récit correspond à une période climatique bien spécifique. Les circonstances atmosphériques et météorologiques sont souvent chaotiques, irrégulières et déséquilibrées, et cristallisent ainsi une situation de terreur, de danger, de malaise, technique narrative et symbolique d?ailleurs parfois utilisée par le romancier cubain Leonardo Padura Fuentes pour relater les aventures de son détective Mario Conde. Lors de son intervention en mai dernier à la Librairie Version Originale à Lille, Gilda Piersanti expliqua à son auditoire nordiste qu?elle aime travailler le concept de la Modernité et ainsi opérer cette symbiose entre le familier et l?étrange, regarder la foule à la fois comme un ensemble ordinaire et insolite, stratégie d?écriture similaire à celle pratiquée par Charles Baudelaire et Georges Simenon. D'autre part, elle conçoit sa position d'écrivain (une Romaine qui réside à Paris et qui raconte en français des histoires fictives qui ont lieu à Rome) comme une situation hors du commun ; elle est, pour plagier Daniel Sibony, dans un «entre-deux», cet espace qui génère le passage d'une aire culturelle à une autre, d'une existence à une autre, qui exhibe la mobilité, qui est un « Tout » confectionné de morceaux, la segmentation d?un continuum. Cette distance géographique ainsi que idiomatique crée, selon elle, non seulement l'acte littéraire mais également une écriture française qui s?érige hors-la-loi et hors des lois de la langue maternelle, et qui malgré tout se dessine peu à peu au coeur d'un genre littéraire très codifié."

TGV MAGAZINE, août 2005
"Une équipe d'archéologues italiens dirigés par une belle jeune femme esseulée fait, sur les collines du Palatino de Rome, une bien étrange découverte. Dans ce nouvel épisode de l'inspectrice Mariella De Luca, les nerfs seront durement mis à l'épreuve. L'auteur de L'Inconnu du Paris-Rome publie son troisième polar."

SO FOOT février 2006
(Thomas Goubin)
"Romaine installée à Paris, Gilda Piersanti écrit dans notre langue et multiplie les feintes dans ses polars. Avant d'entamer Vert Palatino, ouvrage rythmé par la fin du Calcio 2001, et second volet de sa tétralogie Les quatre saisons meurtrières, le football lui était aussi familier que les livres le sont à Robert Pieres. Réflexions sur une passion tout juste apprivoisée."

LIBRAIRIE LE PAVE DU CANAL, Saint-Quentin-en-Yvelines, Montigny-le-Bretonneux, février 2006
"Un polar dont l'action se déroule dans une Rome pluvieuse et en plene finale de foot. La petite Sara disparaît sur les terrasses du Corviale, barre d'habitation de presque un kilomètre de long et 'personnage' important de ce roman... Une impeccable intrigue à l'italienne. Excellent!"

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2003-L'INCONNU DU PARIS-ROME

Inconnu du Paris-Rome

Lors d'un voyage à Rome, la jeune historienne Chloé rencontre dans le train de nuit un mystérieux journaliste. Prise au piège d?un meurtre déguisé en suicide, elle renoue avec une des pages les plus troubles de l?histoire politique italienne : l'assassinat du président de la Démocratie chrétienne, ALDO MORO.

LE NOUVEL OBSERVATEUR, 8 mai 2003
(Guillaume Malaurie)
"PARIS-ROME. L'ÉTREINTE ET LA MORT. Un polar pédagogique sur l'affaire Aldo MORO. L'écriture est chaude et juste. Ça commence par une aventure très chaude sur le Palatino: le train Paris-Rome. Chloé est historienne, parisienne, craquante et elle va retrouver sa copine romaine Cristina. Sauf que, dans la nuit, elle a le coup de foudre pour un Italien et sur les lavabos, c'est la galipette. Intense. Inachevée. Le matin, elle cherche son cavalier. Wagon par wagon. Personne. Elle demande aux cuccettisti (responsables des couchettes). Personne. A l'arrivée à Rome, elle reconnaît la photo de l'amant illustrant un fait divers. Il s'appelle Marco Veronesi. Il était journaliste. Il se serait suicidé au petit jour sur le pont d'Ariccia, qui selon la légende exige un mort par an. Commence l'intrigue. Une plongée dans les mystères de l'assassinat d'Aldo MORO en 1978, le patron de la Démocratie chrétienne. Gilda Piersanti, qui fait alterner le récit entre Paris et Rome, écrit avec une rare exactitude sur tous les méandres des scandales politico-mafieux des seventies transalpines, les adresses branchées du Testaccio à Rome, le Palatino qu'elle connaît jusqu'au bout des doigts. Je vous le confirme."

L'HUMANITE, 26 juin 2003
(Patrick Apel-Muller)
"Elle est jeune, ravissante, historienne, insolente... (Chloé) plonge dans une des plus grosses affaires d4Etat(s) européenne: l'enlèvement d'Aldo MORO, sa captivité et son exécution programmée au plus haut niveau. Gilda Piersanti nourrit le roman des interrogatoires des ravisseurs des Brigades Rouges, des chefs du milieu sollicités par de hauts personnages de la politique italienne, des lettres ante mortem du leader de la Démocratie chrétienne qui payait là son choix du compromis historique avec le parti d'Enrico Berlinguer. Histoire brûlante et qui n'a toujours pas connu d'épilogue. A Rome et à Washington, les commanditaires du crime n'ont pas été inquiétés."

TGV MAGAZINE, juin 2003
"Dans le train de nuit n° 213 "Palatino" du Paris-Rome, une jeune historienne rencontre un mystérieux journaliste. Celui-ci la séduit, veut conclure à Rome, mais la voilà prise au piège d'un meurtre déguisé en suicide qui n'est pas sans rappeler celui, jadis, du président de la Démocratie chrétienne, Aldo MORO. Comme aux pires heures des pages de l'histoire italienne, entre terrorisme et passion, voici un polar haletant et original."

FRANCE-INTER
"Le charme et l'intérêt de ce polar : il y a une véritable intrigue, toute sorte de rebondissements, un petit peu d?érotisme, de l?histoire, de l'archéologie, de la poésie. Mais ce qui frappe aussi, c'est que cela s'appuie sur une documentation extrêmement solide."

L'INDICE, revue italienne de littérature, février 2004
(Mariolina Bertini)
"Documenté avec une méticulosité extrême et centré sur la figure d'une autre enquêtrice, Chloé, parisienne, très aventureuse, spirituelle et particulièrement sexy. Sur fond d'une Rome très tangible, connue dans ses recoins les plus secrets... Dialogues effervescents, extraordinairement riches d?éléments documentaires examinés avec compétence et sérieux."

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2003-ROUGE ABATTOIR

Rouge Abattoir

Au coeur de la Ville éternelle ensevelie sous la neige, une troisième jeune fille vient d?être assassinée. Le commissaire D'Innocenzo ne croit pas à l'hypothèse du tueur en série, mais ne sait plus comment maîtriser la peur qui gagne les habitants ; Une jeune femme inspecteur, téméraire et secrète, rejoint l?équipe du commissaire sans son consentement. Une entente mutuelle finit par s'établir qui viendra à bout d?une histoire d'amour et de sang, ensevelie, comme la ville sous la neige, sous les années de plomb de la vie politique italienne.

ELLE, 19 mai 2003
(Michèle Fitoussi)
"MEURTRES A L'ITALIENNE. Quel est le rapport entre l'extrême gauche italienne et trois jeunes filles dépecées trente ans plus tard par un tueur en série? Gilda Piersanti, philosophe et traductrice, qui signe ici son premier roman noir, dénoue un à un les fils reliant le présent et le passé qui toujours vous rattrape. Rouge Abattoir est une réflexion, sur fond de crimes sanglants, sur l'histoire politique récente de l'Italie. Mais c'est d'abord un polar enlevé, sympathique et pas prétentieux dont Rome en hiver, et plus particulièrement le quartier branché de Testaccio, est la figure centrale... La singulière inspectrice principale, Mariella De Luca, jeune femme disjonctée mais tenace, a déjà trois autres enquêtes prévues, une par saison."

IVRY MA VILLE, février 2003
(Gérard Streiff)
"DOUBLE DÉPAYSEMENT. Rouge Abattoir a toutes les qualités de ce qui fait un bon policier: une belle écriture, limpide, maîtrisée ; un démarrage efficace (la première phrase fait mouche) ; une intrigue solide ; une insertion dans la cité: le polar français est engagé non pas au sens militant mais parce qu'il est intégré dans la vie sociale et politique. Ici, le meurtre du dirigeant italien Aldo MORO et les tensions des années soixante-dix; de bons personnages: j'aime ce couple du vieux commissaire ronchon et de l'inspecteur (e) vive, belle figure de femme en pays macho; une libido intéressante: non pas pour répondre aux canons du porno chic mais parce que cette énergie est importante pour irriguer le texte. Or l'héroïne de Piersanti est délicieusement perverse; enfin une ville: ici, Rome, et pas n'importe quelle Rome, mais la cité enneigée, gelée entre Noël et Nouvel an. L'effet est fort... Au total, vraiment, un bon polar et un ton prometteur."

FRANCE-INTER
"L'héroïne est délicieusement perverse?"

RADIO ALIGRE
"Une vraie histoire, une vraie saveur."

L'INDICE, revue italienne de littérature, février 2004
(Mariolina Bertini)
"Un des débuts littéraires les plus intéressants de la dernière saison du polar français est celui de Gilda Piersanti, italienne transplantée à Paris depuis 1987, qui a publié en français deux romans se déroulant en Italie, riches d'échos d'un passé historique récent qui ne "passe" pas. Rouge Abattoir a pour décor le quartier romain de Testaccio, dans un hiver glacé de la fin du siècle: deux filles égorgées, apparemment sans mobile, font croire à la présence d'un serial killer qui transforme en cauchemar l'atmosphère festive de Noël du très vivant quartier populaire. En réalité, la jeune inspectrice Mariella De Luca dévoilera avec obstination une réalité insoupçonnée, liée aux années soixante-dix: derrière tous ces crimes ne se cache pas un meurtrier psychopathe mais l'apparition d'un secret lié à l'enlèvement et à l'assassinat d'Aldo MORO."

LE FIGARO LITTERAIRE, 17 février 2005 : "Roman ténébreux et nostalgique."

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