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Biographie



PORTRAIT
par Anne-Marie Ducorney
(La Gazette Nord-Pas de Calais, 8 juin 2006)

gilda trastevere rouge
gilda trastevere jaune

Gilda Piersanti a trouvé sa place dans l'"entre-deux" de ses villégiatures culturelles et linguistiques et estime que le dualisme Paris/Rome "(lui) va bien": on ne la trouve pas où elle devrait être, une façon de prendre de la distance. Ce goût de ces allées et venues lui viendrait-il de sa jeunesse où, regardant le paysage défiler sur la route de l'école, elle réinventait Les Quatre Filles du docteur March, s'appropriant le rôle de Jo... l'écrivain? Gilda Piersanti est en effet intrinsèquement écrivain. Elle pense en français, avec le souci du mot juste et parfois la sensation qu'il en existe un qui lui échappe. Pour cette perfectionniste, l'écriture est un travail dur, qui s'apprend...

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MON METIER

gilda aix

Mon métier? Ecrivain, non ?
Mon âge? Demande-t-on son âge à une femme?
Mes projets? Ecrire Blond Tibre, ma quatrième saison meurtrière (Bleu Catacombes étant la deuxième...)
Blague à part, je vais tenter un petit résumé bio.
Née en Italie quand les sixties n'étaient pas les sixties, non loin de la Villa d'Hadrien (l'empereur), j'ai grandi à Rome

gilda teenager

et nourri une passion précoce pour la Ville éternelle.

Pyramide

Après des études classiques (latin, grec) à l'âge où l'adolescence devrait commencer à se terminer, je suis tombée raide amoureuse d'un traducteur de littérature française aux allures plutôt proustiennes. Par maladie amoureuse j'ai lu mon premier roman en français, c'était l'Education sentimentale. Comme Paul sur la route de Damas (ou, au choix, Paul Claudel à Notre-Dame), j'ai eu ma révélation.
Dans le style des copistes, j'ai rempli des cahiers avec des passages tirés de La Princesse de Clèves, de Phèdre, du Promeneur solitaire, du Cousin Pons et de La Cousine Bette, d'Une vieille maîtresse, de L'Etranger et d'Albertine disparue.
Après une année à l'Ecole d'Architecture de Rome, je suis devenue docteur en Philosophie avec une thèse sur l'esthétique de Baudelaire.
J'ai été commissaire de deux expositions sur deux artistes que Baudelaire chérissait : Constantin Guys et Charles Meryon.
Je me suis adonnée longtemps à la traduction (poésie érotiques de Verlaine, Le Peintre de la Vie moderne de Baudelaire, L'Ensorcelée de Barbey d'Aurevilly, Les Morts bizarres de Richepin) avant d'oser ne plus rien faire d'autre qu'écrire.
Un époux chercheur au CNRS rend parfois possible ces décisions capitales.
Le choix du genre (le polar) ne s'est pas imposé à moi tout de suite, mais le goût pour le roman noir a toujours été chez moi très prononcé. Les lectures précoces de Dostoïevski ne sont pas étrangères à mon penchant pour l'analyse du Mal.
Définitivement fixée sur les sables mouvants de l'entre-deux (entre deux langues, entre deux cultures, entre deux pays), je n'ai qu'un souci, mais il est de taille : aurai-je un jour un public de lecteurs assez aimants pour me permettre de continuer à faire ce que plus que tout au monde j'ai envie de faire : écrire?
Si par ailleurs vous voulez savoir ce que j'aime, je vous dirai : les grands hôtels (les hôtels tout court...), les balades dans les villes que je ne connais pas et aussi dans celles que je connais, la Chapelle de Ronchamp de Le Corbusier et l'église de S. Andrea al Quirinale du Bernin, les étages élevés, les petits appartements qui ont des vues sublimes (je ne mesure jamais les mètres carrés au sol, mais les centimètres de ciel qu'on voit des fenêtres),

belleville-jour

la couleur rouge,

gilda trastevere warhol

les vestes bien coupées, les pulls en cachemire (je n'en ai que deux), les escarpins en daim noir, les bagues, les colliers en verre et les lustres de Murano, le champagne,

champagne

les films de David Lynch et ceux de Hanecke, la musique de Radiohead et celle de Purcell, la Nutella, les aubergines frites et la glace aux marrons glacés (je n'en mange jamais sans me sentir coupable, parce que je suis comme toutes les femmes: terrorisée par la peur de grossir).
J'oubliais: ma première pensée au réveil, c'est toujours: m'apportera-t-il le café ou faudra-t-il que je me lève pour le faire?

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Née en Italie, Gilda Piersanti habite à Paris depuis vingt ans.
Après une thèse de philosophie et un parcours de critique littéraire, de traductrice d'ouvrages de la littérature française et de commissaire d'expositions, elle se consacre exclusivement à l'écriture depuis 1995.

Polars et romans noirs:

ROUGE ABATTOIR
Paris, Le Passage, 2003
Paris, Pocket, 2008

(premier ouvrage de la série « Les Quatre saisons meurtrières »)

Rouge Abattoir


L'INCONNU DU PARIS-ROME
Paris, Le Passage, 2003

Inconnu du Paris-Rome


VERT PALATIN0
Paris, Le Passage, 2005
Prix Polar dans la Ville 2006
Nominé Prix Polar SNCF 5e édition

(deuxième ouvrage de la série « Les Quatre saisons meurtrières »)

Vert Palatino


MEDEES
Paris, Le Passage, 2006

Médées


BLEU CATACOMBES
Paris, Le Passage, 2007
Prix du Polar méditerranéen 2007
Prix SNCF du polar européen, 8e édition

(troisième ouvrage de la série « Les Quatre saisons meurtrières »)

Bleu catacombes

JAUNE CARAVAGE
Paris, Le Passage, 2008

(quatrième et dernier ouvrage de la série « Les Quatre saisons meurtrières » )