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Jaune Caravage


JAUNE CARAVAGE. Un automne meurtrier. Paris, Le Passage, 2008.
(Parution mars 2008)


LES ÉCHOS, vendredi 29 février 2008

MEURTRES A L'ITALIENNE

Italienne, mieux encore, Romaine et amoureuse de sa ville, Gilda Piersanti vit en France depuis vingt ans et écrit en français. Une écriture précise, qui frappe droit au but, mais sans sécheresse, qui n'esquive aucun détail sanglant mais contourne le sordide avec élégance.
Alors que paraît dans quelques jours, aux Editions du Passage qui l'ont révélée, le dernier volet de sa tétralogie « Saisons meurtrières », « Jaune Caravage » et que le troisième, « Bleu Catacombes », vient d'obtenir le prix SNCF du polar, Pocket réédite le premier, « Rouge Abattoir ». On y fait la connaissance du commissaire Innocenzo et de sa nouvelle recrue, l'inspecteur Mariella De Luca. La Ville éternelle est sous la neige, le 26 décembre. Mais le quartier du Testaccio est en ébullition. « Un morceau de la troisième victime fut retrouvé le lendemain de Noël devant le kiosque à journaux. » Rapidement circonscrite autour de quelques personnages, dont la caissière d'un cinéma de quartier, l'enquête, se resserrant, va fouiller jusque dans un passé politique douloureux, qui perturba le pays, celui du terrorisme révolutionnaire des années 1970, avec, pour sommet dramatique, l'enlèvement par les Brigades rouges du président de la Démocratie chrétienne, Aldo Moro, retrouvé mort dans le coffre d'une R4 cinquante-cinq jours plus tard.
La découverte d'un cadavre est encore le point de départ de « Jaune Caravage ». Eva Ismaïlova, belle jeune fille trop intrépide, est retrouvée sur les berges du Tibre, assassinée pendant la Nuit blanche... De Luca est de nouveau en piste, flanquée de sa collègue Silvia Di Santo. Toutes deux portent un regard étonné sur les mystères de l'adolescence.
Au fil des enquêtes, les personnages récurrents prennent de l'épaisseur, les masques tombent, amours et souffrances dénouent leurs fils. L'émotion maîtrisée de l'auteur les rend encore plus attachants, au point qu'on regrette de les quitter. Reviendront-ils ?
M. P.

ZONELIVRE
Nuit sanglante !
Rome. Les nuits sont encore chaudes en septembre et les jeunes font la fête aux abords du Tibre. Le corps mutilée d’une jeune fille est découvert. L’enquête sur sa mort va dévoiler des angles de sa personnalité qui auraient peut-être du rester dans l’ombre…
Dernier volet des saisons meurtrières, Jaune Caravage témoigne une fois de plus du talent de Gilda PIERSANTI. Ecriture très riche, descriptions très artistiques. Certains passages sont de véritables tableaux habilement insérés dans le texte. Rythme toujours soutenu avec des instants plus doux, plus sensuels.
Les personnages sont toujours attachants : Mariella De Luca se trouve confrontée au fantôme de l’appartement… Une intrigue passionnante !